Publié le 20/12/17 à 17h10
Au Japon, des universitaires ont mis au point un nouveau type de matériau qui, utilisé dans du verre, pourrait permettre aux écrans de nos futurs smartphones de se réparer seuls.
Si ces derniers disent avoir encore du travail à fournir pour en faire un matériau adapté à une utilisation à l’échelle industrielle dans des produits de notre quotidien, il est amusant d’apprendre que cette trouvaille est le fruit d’une expérience fortuite. En effet, Yu Yanagisawa, étudiant de l’Université de Tokyo, a fait cette découverte en travaillant sur un projet de colle autour de ce matériau. Il s’est rendu compte par hasard qu’en pressant deux parties de ce polymère l’une contre l’autre, elles collaient ensemble sans qu’aucune jointure ne soit visible. En 30 secondes, la réparation était jugée solide, et après 2 heures, le matériau retrouvait sa solidité d’origine.
Un débouché tout trouvé : le smartphone
Un verre fabriqué sur la base de ce matériau appelé « polyther-thioureas » serait très intéressant s’il était utilisé pour la conception de smartphones, surtout quand on sait que ces appareils utilisent de plus en plus de verre — sur leur face avant, mais aussi leur dos — et que le bris de glace est l’un des premiers motifs de remplacement de ces terminaux aux côtés de batteries ayant perdu de leur endurance. « J’espère que ce verre réparable deviendra un nouveau matériau éco-responsable qui évitera d’avoir à jeter des appareils sinon fonctionnels en cas de casse« , a déclaré Yu Yanagisawa à la NHK. Et ce alors que, selon le réparateur spécialisé iMend, 21,7 % des smartphones utilisés au Royaume-Uni disposeraient d’un écran en partie brisé. Pas sûr en revanche que les fabricants de smartphones, qui facturent les remplacements d’écran de plus en plus cher, soient prompts à utiliser ce genre de verre.
Laisser un commentaire